A l'occasion de l'annonce assez mal accueillie d'un deuxième opus cette année, je reviens sur un des jeux qui m'aient le plus plu l'an dernier, à savoir Left 4 Dead, véritable hommage aux films de morts-vivants, doublé d'une référence en matière de FPS. Graphiquement, en dépit de quelques défauts (marcher dans le vide, les bras qui traversent les murs,... du classique), le jeu est ultra-immersif. l'ambiance est renforcée par des effets sonores géniaux (la sorcière, les gargouillis des Smokers, les grognements du Hunter qui passent d'une enceinte à l'autre, etc...). Enfin il y a ce bonus énorme qu'est le clic droit de la souris pour filer des coups de crosse, une idée toute bête qui pervertit la manière de jouer (on se retrouve à tenter des coups de crosse dans Unreal, le résultat peut s'avérer bien foireux). Bref, une petite bombe qui m'a même fait découvrir les joies du coop.
Si je lance ce topic aujourd'hui, c'est pour parler du deuxième opus à venir plus tôt que prévu, et même trop à en croire les réactions des fans sur le Net. Il faut avouer que moins d'un an après, c'est carrément de l'abus, d'où un cinglant appel au boycott. Clubic s'interroge candidement sur les raisons d'une sortie aussi précoce: "Pourquoi sortir une suite seulement un an après le premier opus ? Pourquoi ne pas se limiter à la politique de contenus additionnels ?" Bah, pour les pépètes, il n'y a que vous qui ne savez pas, on dirait. Toujours est-il que le jeu qu'ils présentent, même s'il arrive très tôt et avec une belle aura de pompe à fric, semble aussi montrer une belle évolution par rapport au premier: armes de mêlées, nouveaux boss, nouvelles munitions, environnements différents, etc. On peut donc se demander dans ce cas s'il est nécessaire d'attendre trois ans pour avoir droit à de grosses améliorations, sachant que dans trois ans il sera aussi vendu à 50€ et que le premier opus sera inclus dans le second, de manière à ne pas voir les serveurs d'origine désertés et les récalcitrants d'un L4D2 livrés à eux-même. A voir donc. Pour le moment, voilà le .