Les vampires sont à la mode ces derniers mois. Twilight pour les midinettes en manque de roman-photo, True Blood pour les série-vores, fans de 6 Feet Under et autres geekounet du petit écran pour qui les séries manquent un peu de cul et de transgression, L'Assistant du Vampire pour les amateurs de potache (bientôt en salle, patience), Vampire Diaries pour ... c'est quoi d'ailleurs ce truc, qq'un connait? Bref, du dentu on en bouffe, c'est Maman qui va être contente. En attendant, Guillermo Del Toro s'occupe et écrit un livre pour changer.
En effet, le réalisateur du Labyrinthe de Pan et de l'Echine du Diable étant empétré avec le projet Bilbo le Hobbit (le studio détenteur des droits est en cessation de paiement, les ayant-droit et héritiers de Tolkien veulent leur part, etc), il est revenu à ses premiers amours... Eh oui! Parce que pour le jovial Mexicain qui a promis aux monstres de raconter des histoires sur eux pour qu'ils le laissent aller au toilettes (véridique, il le confesse lui-même... le pacte remonte à ses 6 ans), les vampires, c'est une vieille histoire d'amour: Chronos, Blade 2, c'est Bibi. Autant dire qu'avec lui, les vampires ne sont pas de mignonnes tafioles romantico-déviantes à dentelles (d'où ça vient d'ailleurs cette image pourrie?) mais des grosses bébêtes à qui il ne fait pas bon présenter un crucifix (déjà parce que ça marche pas, ensuite, parce qu'il te le planterait dans l'orifice le moins accessible).
Toute cette intro pesante pour vous parler de La Lignée, le roman de Guillermo Del Toro et Chuck Hogan (auteur du Prince des Voleurs).
Pitch de départ:
Un Boeing en provenance d'Allemagne se pose à l'aéroport international JFK de New York. Tout à coup, l'inexplicable se produit : l'appareil s'arrête au milieu de la piste, ses lumières s'éteignent, l'équipage ne répond plus à la tour de contrôle. Ce que l'on découvre à bord est sidérant : pas de sang, pas de traces de lutte, mais les passagers sont tous morts, le visage serein. Ephraïm Goodweather et son équipe d'épidémiologistes doivent rapidement établir l'origine de ce drame avant que la population ne cède à la panique. Mais un autre événement survient à la fin de cette étrange journée : la disparition de deux cents cadavres de différentes morgues de la ville. Bientôt, une menace sans précédent s'abat sur New York, plus terrifiante encore que tout ce qu'on pourrait imaginer.
Il s'agit du premier opus d'une trilogie. Bientôt une adaptation par le monsieur?